La Galerie Colbert


Lorsque vous sortez de la Galerie Vivienne par la rue Vivienne, au niveau de la boutique Jean-Paul Gaultier, tout de suite sur la gauche, vous pouvez entrer dans la Galerie Colbert.  Construite en 1826 par l’architecte Jacques Baillaud sur la commande de la société Adam et Cie, elle visait à séduire les clients de la Galerie Vivienne et du Palais-Royal. Toujours dans un style néo-classique ou pompéien devenu à la mode grâce à Percier et Fontaine, on y découvre, à nouveau sous une coupole de verre, des décorations peintes, « les grotesques ». Un thème récurant dans l’art classique, inspiré des peintures murales remises en lumière par des grottes creusées par des artistes de la Renaissance dans le plafond du palais de Néron à Rome. Cette coupole a été entièrement rénovée dans les années 1980, mais n’est pas reconstituée à l’identique. Dans son centre est placée une sculpture représentant Eurydice piquée par un serpent, réalisée en 1822 par Charles-François Nanteuil. Le long de la galerie, des colonnes en faux marbre reprennent les motifs des galeries avoisinantes : le caducée, le symbole du dieu Hermès faisant référence au commerce. Au-dessus de l’arcade d’entrée, vous voyez une peinture montrant le portrait de Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, favorisant le commerce. Ce dernier habitait auparavant dans une villa construite par Le Vau et placée à l’endroit même de cette galerie. La galerie acquise par la Bibliothèque nationale, restaurée en 1985, accueille désormais l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) qui unit les établissements d’enseignement supérieur d’histoire de l’art et d’archéologie. 

Ici s’achève notre parcours. Il fut la promenade quotidienne de grands écrivains comme Balzac, Colette, Cocteau ou encore Benjamin…. Tout en pensant à eux, vous pouvez terminer cette visite avec un thé ou un café dans le salon de thé de la galerie Vivienne ou avec une boisson au bistrot Vivienne, côté rue des Petits-Champs. 

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