Victor Hugo, un phare dans la ville-lumière


Avant-propos

En tant que poète Victor Hugo se sentait porteur d’une mission divine, celle d’éclairer le peuple. Mais on peut dire aussi qu’avec son œuvre, il a éclairé Paris, la ville de son cœur. Eclairé, c’est-à dire qu’il a raconté des pans de l’histoire de cette ville et a témoigné sur le Paris de sa jeunesse, qui va de la Restauration jusqu’à l’avènement de Napoléon III.
Cette ville – qu’il découvre à deux ans (en février 1804) -, il la destinait à être le phare de l’Humanité toute entière. Dans son introduction à l’ouvrage collectif Paris, publié au moment de l’exposition universelle de 1867, Hugo écrit : Au vingtième siècle, il y aura une nation extraordinaire. Cette nation sera grande, ce qui ne l'empêchera pas d'être libre. [...] Cette nation aura pour capitale Paris, et ne s'appellera point la France; elle s'appellera l'Europe. Elle s'appellera l'Europe au vingtième siècle, et aux siècles suivants, plus transfigurée encore, elle s'appellera l'Humanité. Hugo a toujours vu grand ! Il a écrit environ 150 000 vers, sans compter toute son œuvre en prose… Son poème A l’Arc de Triomphe, qui fait partie des Voix intérieures (Renduel, 1837), nous montre bien la place de Paris dans le cœur du poète : [+]

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