La Butte-Montmartre est le quartier natal de Miss Tic. Ce n'est pas par hasard qu'elle y est souvent retournée, pour y exposer et pour laisser sa trace sur les murs de la rue. Il suffit de se balader dans le quartier, ou suivre ce parcours, pour se rendre compte qu'à Montmartre elle a vraiment envoyé « de toutes les couleurs ».
Elle a également fait un partenariat avec le quartier en 2011, lors du 80ème anniversaire de la fête des Vendanges de Montmartre, en réalisant une illustration pour l'affiche publicitaire de la fête et des étiquettes sur les bouteilles de « Vin de Montmartre ».

Miss Tic n'a cependant passé qu'une partie de son enfance à Montmartre : elle a surtout grandi dans la banlieue parisienne, à Orly-Ville. Elle a eu une enfance très difficile, perdant sa mère, son frère et sa grand-mère dans un accident de voiture à l'âge de 10 ans, puis son père d'un accident cardiaque à 16 ans. Elle a alors commencé à faire du théâtre de rue, et est partie aux États Unis après avoir eu son bac.

Elle ne parle pas souvent de son enfance et des disparitions qui ont marqué sa vie, peut-être parce qu'elles n'ont pas beaucoup de lien avec son art, ou pour protéger sa vie privée. En effet, Miss Tic n'a jamais révélé son prénom, et choisit les informations qu'elle partage sur elle-même avec parcimonie.

En 2007, la poète est retournée dans la cité d'Orly, à la résidence Léo Ferré, pour faire un mural en hommage au chanteur dont la musique l'a accompagnée tout au long de sa vie.